Crédit photo : Docteur Isabelle HIPOLITE-DUPRE (33)

La Lettre de Média-Santé est le résultat de plus de 30 ans d'expériences dans le conseil, la gestion et les démêlés de plusieurs milliers de confrères médecins avec leurs différents interlocuteurs et administrations : Urssaf, AGA, Carmf, RSI, Centre des impôts, Ordres des médecins, assurance maladie, assurance maternité, banques, assureurs, etc.

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  • La Lettre de Média-Santé permet d'augmenter les revenus réels des médecins et de leur faire gagner un temps précieux dans leur gestion grâce à une actualisation systématique de toutes les nouvelles législations fiscales, comptables, juridiques, et sociales.
  • C'est une source indépendante d'informations professionnelles. C'est d'ailleurs la seule publication spécialisée réellement indépendante destinée aux médecins libéraux.
  • Les rédacteurs de La Lettre de Média-Santé ne sont pas journalistes, ce sont des experts-comptables, des fiscalistes, des avocats et des juristes rodés aux spécificités du monde médical, des conseils en patrimoine et des relais dans la profession.

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Le conseil de Pascal LAMPERTI

Activité mixte, salariée et libérale : six conseils pratiques pour déduire vos frais salariaux 2022

 

1/ Si vous optez pour la déclaration aux frais réels salariaux, soyez le plus rigoureux possible et déclarez le maximum de dépenses justifiables dès la première année. Ne déclarez pas le minimum la première année, pour vous enhardir la seconde et puis finir par exagérer la troisième année. C’est à coup sûr le meilleur moyen de se faire repérer. De même, il serait logique de corriger à la hausse votre montant de salaire pré-rempli dès lors que des indemnités suppléant certaines de vos dépenses réelles vous auraient été versées. 2/ En matière de justificatifs, le fisc est moins exigeant avec les salariés qu’avec les libéraux. Il tolère une certaine approximation dans l’évaluation des dépenses. Mais a contrario, il a tendance à rejeter plus facilement le caractère professionnel des dépenses déduites. 3/ C’est le poste des frais de transport, souvent le plus lourd, qui est le plus contrôlé. Mais vous devez savoir que c’est le poste des frais de repas qui est le plus fréquemment redressé. 4/ Si vous choisissez de déduire vos frais salariaux réels et si touchez de votre employeur des allocations (barème kilométrique « interne » pour utilisation de votre véhicule personnel en missions de déplacement, remboursement de frais de repas de représentation, etc.) accordées pour frais directement liés à votre emploi, vous devez les déclarer au rang de revenus imposables en tant qu’avantages en nature. Puis déclarer ces mêmes frais alors supportés par vous dans vos dépenses déductibles. Ceci sera finalement d’autant plus profitable que le barème « interne » se montre plus généreux par rapport au toujours étriqué barème fiscal. Par exception et chez les seuls salariés non dirigeants, en cas de renoncement à l’option aux frais réels, ces allocations sont exemptées de déclaration si elles sont utilisées conformément à leur objet. Ainsi, comme déjà évoqué plus haut dans ce dossier, selon les montants de remboursements en jeu, s’ils sont importants, il devient parfois avantageux de décliner l’option aux frais réels même lorsque ceux-ci dépassent nettement les 10%. A vos calculs. 5/ Comme en comptabilité libérale classique, seules les dépenses effectivement payées au cours de l’année considérée sont déductibles en raison de l’obligation faite de tenir une comptabilité dite en « Recettes-Dépenses  ». Sachez qu’il existe néanmoins deux exceptions : - les biens professionnels donnant lieu à un amortissement ; - les dépenses assurément engagées de manière anticipée pour acquérir un nouveau poste salarié plus rémunérateur. 6/ Si vous vous apercevez que vous avez remis au fisc une déclaration de revenus en ayant omis d’utiliser la possibilité de déduire vos frais réels excédant largement 10 % de vos salaires imposables, vous avez la possibilité (exceptionnelle, s’agissant d’une option) de rectifier le tir en déposant, jusqu’au 31 décembre de l’année suivante, une déclaration n° 2042 dite rectificative. Mais vous pouvez également demander leur déduction par voie de réclamation, et donc selon le délai de forclusion habituel en matière d’IRPP côté contribuable, de 3 ans plus l’année en cours. Avant de prendre une telle initiative, pesez bien le pour et le contre, car vous attirerez nécessairement l’attention sur votre dossier. Et conservez vos justificatifs !

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